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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 18:47

Bravo et merci pour les commentaires enthousiastes (conclus par Arnaud pour le marathon de Paris) de ce qui a pu se passer lors des 3 premiers mois de cette année 2013. Voilà la suite !

 

Racontez nous votre histoire !!!

 

pelure-d-orange

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commentaires

E
bonsoir à tous, une première pour moi (j' écris un message). ce samedi je n' étais pas présent pour notre course car je suis allé faire mon raid tant attendu en dordogne "les sans bornes du diable"<br /> raid lucifer en duo avec mon équipier christophe : mélange de trail, vtt, bike & run, trail, passages aquatiques, passages aériens, canoé, trail et enfin arrivée sur 86 km belle course jolies<br /> paysages en plaine nature du périgore vert avec un classement de 26 éme sur 150 équipage et 9 h 10 de coure compliquée mais enrichissante
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E
Voilà donc la fabuleuse histoire si bien contée de Doudou- Ironman !<br /> Quelle belle folie d'aventure physique & mentale, "simplement" sportive en somme. Bravo, félicitations au joli tandem que tu formes avec Françoise. Big bizoo d'Erika Turtle-Zen
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S
la suite...<br /> <br /> qui permettent de reposer les bras donc, plus confortable et d'aérodynamique, mais la FFTRI impose un pont de raccord sur les prolongateur. Je n’en avais pas, j’ai donc du les ôter. J’arrive au<br /> bout du 3ème tour et les premiers attaquent déjà le marathon !!! Franoise : “vas y nounou, mange !” Grrrrrrr<br /> <br /> Le dernier tour je prend conscience que je ne suis pas dernier ! mais oui, incroyable, au moins 2 ou 3 derrière... Cela me plait. mon devanceur est exténué et chaque bourrasque de vent le scotche<br /> sur le bitume. Je vais l’attaquer au moral, je me place quelque 20 mètres derrière lui pour ne pas enfreindre la règles du drafting et dès qu’un plat s’annonce je le dépasse. Il essaie de lutter en<br /> ne marquant pas de pose au ravito ! erreur ! hahaha ! je t’aurai maintenant. Je marque un dernier ravito, ou il me redouble, je contrôle mes gels et niveaux boissons et feu. installé au fond des<br /> cocottes … oui oui toujours elles, j’essais d’adopter un rythme régulier pour offrir le moins de résistance possible au vent. Il est faible, je le dépasse et le gratifie d’un “Courage il faut aller<br /> jusqu’au bout, allé allé”. Le pauvre est anéanti je le dépose et ne le reverrai plus, ni les 2 autres suivant qui vont arrêter après le vélo. La fin de la dernière boucle approche enfin, comme la<br /> fin de ce petit récit, enfin, pas encore quand même. Arrivée dans l’aire de transition on récupère mon vélo, direction la tente de transition “Bike to Run” Youhou 180 Km c’est parti pour le<br /> marathon. Ma transition est beaucoup plus rapide, 5 ou 7 minutes, je ne sais plus trop. J’ai mal au derrière et je suis content de changer d’exercice. Je cours à 9 / 10 … je sais que je ne tiendrai<br /> pas ce rythme très longtemps. Je m’essoufle rapidement et je peine à trouver mon rythme, je marche tous les Kilo... ca ne va pas et pourtant je faire mes 10 premiers km en 1h05 ! bien sur, la<br /> vitesse tombe au second tour et je m’installe sur du 7 à 7,5... que c’est long ! heureusement Francoise me donne des nouvelles à chaque tour et je reçois tous vos encouragement et messages de<br /> soutien. Sans plaisanter, cela m’a aidé, ca fait vraiment plaisir, moral blindé mais je suis vidé, raplapla ! Tout le monde me soutient mais je m’inquiète pour mon temps. A cet instant mon cerveau<br /> n’est plus tout à fait à son top... déja que... enfin bon... je me demande si je vais passer les barrières horaires ? pourtant je sais que j’ai amélioré tous mes chronos et que je suis largement<br /> dans les clous. Pourtant, je ne sais plus, je doute. Au moment d’attaquer la 4ème boucle je demande à Françoise “c’est bon ? le temps, ca va passer ?” et la pintade de me répondre “Non, c’est bon !<br /> vas y” !!!!!!!!!!<br /> <br /> Vous comprenez quoi vous ?<br /> <br /> Exténué je lui dis “si ca ne passe pas, c’est pas la peine, j’arrête la !”<br /> <br /> Françoise “Mais non, c’est bon, bouge ton cul !”<br /> <br /> Je rêve !!!! “bouge ton cul !” elle m’a dit “bouge ton cul !” si si si ! tous le monde à entendu et les bénévoles, les spectateurs, les arbitres, tout le monde est mort de rire !!!<br /> <br /> Quoi ca vous fait rire vous ??? merde !<br /> <br /> Et donc … je bouge mon cul en essayant d’accélérer sans marquer de pause, aie bobo, mal partout mais ca sent bon la finish line. Je croise les 2 premières féminines, les seules engagés sur cette<br /> course, je leur lance un “bravo, c’est génial” et un pouce vers le haut... je me prend pour caesar maintenant ! Je le savais, mais franchement, quel courage, elles n’ont peur de rien. Je double un<br /> coureur pris de nausées, il me permettra de ne pas finir dernier. voila j’attaque le tour de l’îles aux enfants, voila l’arche d’arrivée et le chrono haha je vais passer en moins de 14 heures<br /> YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS. 13h54 exactement !<br /> <br /> Je bas mon temps de 2 heures, mais le profil en vélo, bien que venteux, était moins pentu et donc moins dur que celui de l’île Maurice.<br /> <br /> Voila t-shirt, médaille, petit interview... bla bla bla...<br /> <br /> L’an prochain on y va à plusieurs OK ?<br /> Bises à tous et merci, merci, merci, pour tous vos messages. Pardon pour le fautes, j’ai essayé de limiter la casse, mais j’ai la flemme de me relire.
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S
Hello everybody,<br /> <br /> Bon avant tout je tiens à tous vous remercier pour vos encouragements et tous les messages et appels de soutien... ça fait plaisir et cela renforce le moral parce que, c’est c’est vrai, au bout<br /> d’un moment, il n’y a plus que cela pour avancer.<br /> <br /> Bon, maintenant c’est à votre tour de subir ce marathon de lecture ou je vais essayer de vous faire partager toutes les émotions que j’ai pu rencontrer lors de cette longue, très longue<br /> journée.<br /> <br /> Le format iron-man consiste donc à enchaîner 3,8 Km de nage puis 180 Km de vélo et un marathon soit 42 km pour finir. Une telle épreuve ce prépare sur environ 6 mois avec des semaines de 8 à 14<br /> heures d'entraînement... hé oui ca commence mal pour moi avec un mois et demi de prépa !!!<br /> <br /> Samedi soir briefing pour tous les tri-athlètes à Hourtin... punaise... ils ont tous la même tronche !!! cranes rasés, jambes rasés, manchons de contention... euh, maman je veux rentrer à la maison<br /> ils font peur ! Françoise me fait alors remarquer que j’arbore la même tenue que les autres, je ne dépareille pas dans le décors ! comme quoi l’habit ne fait pas le moine.<br /> <br /> La on nous annonce le programme et les arbitres de la Fédé de tri sont la pour nous rappeler la réglementation notamment la règle de l’aspiration... en gros interdis de rouler en peloton, le<br /> contrôle anti-dopage et tout le tralala ! Température annoncée de l’eau 18 degré. La ils m’ont pris pour un quiche ! il fait à peine 18 degré dans la journée lorsque le soleil est au Zenit !!! le<br /> lendemain confirmera mes craintes et les relevés non officiels affiches tous 15 degré celcius.<br /> <br /> Bref, j’angoisse totalement à l’idée de plonger dans une eau aussi froide. La nuit sera courte et agitée... impossible de fermer l’oeil.<br /> <br /> Bip Bip Bip 4h00 du mat ! ca y est le jours J est la ! Le D-Days sonne ! Tout est prêt : le sac de transition nage>velo, le sac de transition vélo>course et le sac perso avec la combi et les<br /> affaires de natation. le vélo soigneusement rangé dans la voiture et nous voila parti en direction de Hourtin... 1 heure de route depuis notre logement quand même !<br /> <br /> 5h00 arrivée sur les lieux, le parc à vélo est vide, il fait noir, il fait froid, je grelotte, j’angoisse, c’est l’horreur. Je me lance alors dans le montage du vélo, roue avant puis roue arrière,<br /> vérification des freins, contrôle de la pression des pneus... le coeur n’y est pas. Les premiers coureurs arrivent enfin dans le parc, ils sont tous ou presque équipés de vélos contre la montre,<br /> roues lenticulaire, roues batons, prolongateurs aéro avec vitesses intégrés, casques profilés. Je me fais tout petit.<br /> <br /> Les bénévoles sont déjà la pour nous indiquer ou poser les sacs transitions et organiser le départ en bus. Je troque mes chaussure de ville pour mes tongs. Je garde mes chaussettes il fait trop<br /> froid, franchement, j’ai la grande classe en tong et avec mon echarpe ! je me lance alors dans l’ingestion forcée d’un bledi’dej, d’une banane et une barre de céréales. Ca ne passe pas. Francoise<br /> s’amuse de ma trombine et me fait payer toutes mes mauvaises blagues... gna gna gna, c’est malin. Je suis agrippé à mon sac de nage comme à une bouée de sauvetage. Les bus s’ébrouent, c’est l’heure<br /> du départ vers la plage de Piqueyrot. Tout le monde embarque et je me réfugie dans mes pensées en essayant de cacher mon stress.10 minutes plus tard nous arrivons sur le site de départ et bon sang<br /> qu’il fait froid, mon collègue, un habitué des formats iron-man, plusieurs fois sélectionné pour les championnats d’hawai, me confie qu’il redoute la nage à cause de la température. Petit à petit,<br /> j’arrive à transformer mon angoisse en concentration. Désabillage, ca caille, j’enfile ma combarde, ca me rapelle tous mes souvenirs de plongeur et tout devient automatique, ajustement de la combi,<br /> j’enfourche deux bonnets de natation, le mien et celui de l’évènement (ca c’est une astuce pour se prémunir des eaux froides), je clipe ma puce cheville droite, j’ajuste mes lunettes avec soin car<br /> je ne veux surtout pas avoir à effectuer de vidange durant le trajet. Je me dirige vers l’eau car il est à peine 7 minutes avant le départ. Consciencieusement je rentre dans l’eau je m'arrose le<br /> visage, les premières respirations sont difficiles. Les autres sont dans le même état, premières brasses coulées, la respiration est haletante et totalement inefficace. Allé ! quelques mouvements<br /> de crawl, ca vient ; encore quelques essais, c’est bon je suis presque à température le départ est imminent. Je vais m’aligner sur la plage avec tous les autres, en arrière, pour laisser la place<br /> au fauves, le stress s’est dissipé et je suis totalement dans ma bulle. Concentré. Le coup de feu retentit, j’engage mon Garmin, le chrono tourne, c’est parti et je cours derrière la meute, puis je<br /> cours jusqu’à ce que le niveau monte à la poitrine et j’engage mes premiers mouvements de crawl. Ca va; j’alterne une respiration tous les 3 temps et une respiration tous les 2. Je trouve assez<br /> vite mon rytme, tous va bien, ouf, la sensation de glisse est amélioré par la flottabilité de la combinaison, je monte le régime. Je remonte successivement plusieurs nageurs mais je reste<br /> raisonnable, pas question de me griller à la nage. Je continue à reprendre des nageurs à tel point que je me sent pousser des... nageoire. Quelle superbe sensation, j’ai basculé de l’angoisse à<br /> l’euphorie. C’est génial. Les prochains kilomètres à vélo me ramèneront vite à la réalité ! Je suis surpris d’arriver si vite et en pleine forme. Je sors de l’eau en 35ème position YESSSS. Je cours<br /> vers la tente de déshabillage, oups, la navigation sur terre nécessite quelques réajustements de trajectoire. Ma transition va durer une éternité, j’hésite sur le choix de mes vêtements vélo, et<br /> puis allez donc enfiler des chaussettes de contention avec les pieds mouillés, ca colle ! 11 minutes plus tard j’enfile mon casque, mes chaussures, mes lunettes et hop le vélo et hop je cours<br /> jusqu’à la ligne de départ. J’enfourche ma monture, je clippe à droite et go go go, c’est parti. Il y a du monde partout, ca applaudit, ca cri, ca bouge, j’ai un peu l’impression d’être sur le tour<br /> de France. Je clique sur mon Garmin qui confirme quelque chose comme 12 minutes pour la transition ! Ca craind, une vrai gonzesse me confira Françoise le lendemain. C’est sympa ! Il ne me reste<br /> plus que 4 boucles de 45 Km à parcourir avant d’attaquer le marathon. Le bitume est propre, le soleil commence à me réchauffer et bonne chose, pas de vent. 30, 35 km/h je roule et j’enroule grisé<br /> par la vitesse. La route est vraiment sympa et si rien ne change je vais explosé mon chrono. Sur la route côtière quelques bon faut plats font chuter la moyenne vers 27. Ca reste pas mal pour mon<br /> pseudo-entrainement. Je m’alimente à coup de bananes car il n’y a pas de gel sur la partie vélo. je tente une barre céréale mais il me faudra bien 10 minutes pour en venir à bout. Sur le retour de<br /> la 1ère boucle je sens quelques poussées de vents, mais je suis dans le bon sens donc tout va bien. Et voila déja le 45ème kilo, re banane pour attaquer la deuxième boucle. Francoise est la : “vas<br /> y nounou, mange !” et paf mon image d’iron-man en prend un coup... Nounou Iron-man, c’est pathétique.<br /> <br /> A présent, la réalité me rattrape, je sens déjà l’effet des 45 premiers km et le vent c’est installé, comme les jours précédents. La moyenne dégringole lamentablement pour se fixer vers 27 et<br /> l'inquiétude monte car j’ai l’impression de rouler avec les freins coincés ! A ce moment j’accumule les erreurs en essayant de tracter un peu gros pour ne pas trop casser la moyenne. De façon<br /> logique les cuisses chauffent, la fatigue et la lassitude font leur oeuvre. Il me faut de l'énergie... re re re re banane et ca je vais le payer cash. le retour de la deuxième boucle est un petit<br /> cauchemar. Les bananes jouent la polka dans mon ventre ! en haut, en bas, etc... qui va gagner ? le vents s’installe, les rafales s’intensifient, ou sont passés mes jambes ? le doute me ronge... je<br /> ne vais jamais tenir 2 boucles supplémentaires, et la, je croise les missiles ils fendent le bitume à + de 35 sur le plat. Le bruit des roue lenticulaires qui découpent l’air est impressionnant. Le<br /> moral par en vrilles avec mon estomac et mes jambes. Il faut que j’attaque ma réserve de gel. Ils sont positionnés sur ma ceinture et scotchés sur la barre transversale du vélo. Je me force car,<br /> beurk, l’estomac me dis non... oui mais il faut allé hop un coup d’eau pour le rinçage. Cela va m’aider à terminer la deuxième boucle. Demi-tour au rond poind du port, la foule est à son paroxisme,<br /> quelle ambiance ,Francoise est la ! “vas y nounou, mange !” et paf encore mon image qui par en cacahuète. La je fais plein avec un bidon de Power-ride à défaut de kérosène. C’est parti pour la 3ème<br /> boucle déja 90 km dans les jambes. Une lutte sans merci va se dérouler entre mon moral et mes cuisses, le vent et ma vitesse moyenne. Le retour sur la route côtière face au vent est épuisantes. Je<br /> m'arrête aux “ravitos”, 3 en tous, pour discuter avec les bénévoles qui sont tous d’une extra-ordinaire gentillesse et superbement organisés. Bon voila, le troisième tour, c’est l’enfer mais je<br /> trouve un pseudo rythme allonge au fond des cocottes... hop ! hop ! hop ! la j’en ai perdu quelques un qui se demandent ce que je peux bien faire avec des poules sur mon vélo ! je précise donc, les<br /> cocottes sont les parties arrondis du ceintre du vélo, la ou on pose les mains. Normalement, je roule avec des prolongateurs qu
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A
Bonjour, a tous.<br /> <br /> Petite course trail de 8 kms ( oui je sais un peu court pour certains ) mais plaisant pour moi, tout donner en peu de temps!!<br /> <br /> Très belle course du côté de Salles pour la course des sangliers ( heureusement on en a pas rencontré sur la course).<br /> <br /> J ai porté les couleurs d adrénaline jusqu'àu podium (3 eme général) et petite publicité du speaker pour les Montées et Poussées, ça compense le fait que j avais pas de tracts avec moi.<br /> <br /> Tchao !!<br /> <br /> Arnaud.
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